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Avis et Critiques

2 commentaires

Assassin’s Creed 2

Rédigé le 10/01/2011 à 20:04:13
Je profite de l’occasion que j’ai eu de finir récemment Assassin’s Creed 2 pour tester ma mise en page d’avis et critiques.

ASSASSIN’S CREED 2

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Dans ce jeu d’action aventure, on incarne Desmond Miles, à peu près en 2010. Le pauvre gars est retenu contre sa volonté par la société Abstergo, qui utilise un appareil, l’Animus, pour voyager dans ma mémoire génétique du bonhomme.

L’idée intéressante mise en place avec l’Animus est que la mémoire d’un être est stockée dans l’ADN. Par exemple, on peut supposer qu’un animal nouveau-né sait où il doit trouver le lait maternel grâce à cette mémoire génétique, en cherchant comment ses prédécesseurs faisaient (principe un peu capilotracté, je sais). En travaillant cette mémoire génétique, on pourrait théoriquement apprendre à une personne à récupérer les particularités de son ancêtre... ...ou on pourrait tout simplement voler ces particularités en voyant comment la personne évolue dans l’Animus.

Et notre cobaye actuel, Desmond, a un sacré arbre généalogique derrière lui. Une longue lignée d’assassins. Attention, on parle ici du bon genre d’assassin : c’est comme avec les chasseurs, il y a le bon et le mauvais assassin. Il est ici question de ceux qui tuent éviter que le plus grand secret de l’humanité ne tombe entre les mains des infâmes templiers. Au cours de ses sessions chez Abstergo, il va découvrir l’histoire d’Altaïr, maître-assassin pratiquant son art dans des villes comme Acres ou Jérusalem.

Assassin’s Creed raconte au travers de la mémoire génétique de Desmond Miles la lutte des assassins pour protéger une relique biblique des mains des templiers.
On peut considérer cette aventure comme un véritable roman mêlant histoire et science-fiction.

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Dans Assassin’s Creed 2, Desmond Miles s’évade d’Abstergo et rejoint les assassins modernes. Au travers de l’Animus 2.0, il va découvrir l’histoire d’un ancêtre plus récent : Ezio Auditore, né en Florence, alors que le jeune florentin va découvrir sa destinée d’assassin.

Du fait d’un infâme complot, son père (qui a longuement servit les Médicis en tant qu’assassin) et ses deux frères seront pendus sur la grand-place devant ses yeux, et Ezio devra alors s’enfuir avec sa mère et sa sœur. Il va plonger tête la première dans le complot que son père tentait de dévoiler et découvrira bien plus qu’il ne pouvait s’y attendre.

Chose surprenante, Ubisoft a fait réaliser un court-métrage racontant les aventures de Giovanni Auditore, le père d’Ezio, et ce en coopération avec l’équipe de développement du jeu. Et il est d’assez bonne qualité! Notez que l’intégralité des décors sont en 3D, les acteurs ont tous été filmés sur fond vert.

Les 4 parties sont disponibles ici :






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Si Assassin’s Creed 1 avait un gameplay conçu apparemment pour ceux ayant un dysfonctionnement moteur, avec un challenge presque absent, des combats mous et une répétition des actions à vomir, Assassin’s Creed 2 améliore le tout.

Certes, on a toujours 80 tours de guet à escalader pour débloquer la carte complète du jeu, et au pied de chacune de ces tours, il y a toujours une charrette de pétales de roses (parce que les pétales de roses, c’est de l’or en Italie) fabriquées en bois d’une solidité à toute épreuve (les artisans de l’époque étaient très talentueux), qui permettent toujours à notre héros de faire de saut de l’ange depuis 200 mètres de haut à l’aveugle pour revenir au niveau du sol sans une égratignure.

Il y a toujours autant de combats qui sont plutôt là pour déranger ou occuper le joueur avec des dizaines de gardes manchots qui n’arrivent pas à tuer un homme en étant en surnombre, même s’ils sont aussi acrobates que notre assassin (je parle même pas des nobles paranoïaques qui fuient en hurlant dés qu’ils vous croisent, même si vous êtes incognito, et qui escaladent les bâtiments comme des l’homme-araignée).

Heureusement, les possibilités de déplacements dans l’environnement sont toujours plus épatants qu’avant, avec de nouveaux décors interactifs et de nouveaux mouvements qu’Altaïr ne pouvait pas faire (mais j’admets qu’Altaïr et Ezio ont carrément les mêmes animations, ce qui fait assez bizarre à voir quand on sait que ce ne sont pas du tout les mêmes personnages).

De plus, on a toujours "les missions" qui peuvent être refusées (je précise parce que je trouve ça drôle qu’on pose toujours la question, au-cas où on voudrait refuser la mission "fais ça, vu que t’as strictement rien de mieux à faire à part courir sans but sur les toits de la ville" ou "fais ça sinon tu vas mourir"clin d’oeil.

Un point très important mis en place dans le jeu via l’Animus est la base de donnée. Chaque lieu ou personnage important croisé dans le jeu, existant ou ayant existé en vrai, pourra être débloqué dans cette base de donnée, faisant de cette base de donnée une sorte de livre d’histoire. Je ne me suis pas personnellement impliqué à lire chaque notification, mais tout ça me semble bien complet (j’ai quand même appris grâce à ce système que Leonardo Da Vinci était homosexuel, ce que je n’ai pas appris en visitant le musée qui lui était consacré).

Arrivé à un certain stade du jeu, Ezio prend le contrôle de la villa Monteriggioni. Le principe sera de récolter de l’or pour améliorer la villa qui est en ruines, pour faire rentrer plus d’argent dans la caisse de la villa. Malheureusement, ces améliorations ne servent qu’à rapporter de l’argent (j’aurais bien aimé pouvoir tester la maison de passe que j’ai fais restaurer et qui s’avère rapporter pas mal d’argent).
De même, l’argent qu’on récolte devient très vite (et même trop vite) inutile, et on ne sait vraiment plus quoi en faire.
Fort heureusement, la villa a une utilité pour le collectionneur, comme la base de donnée. On peut acheter dans chaque ville d’Italie qu’on visite des tableaux, des armes et des armures. Chaque tableau, chaque arme et chaque armure sera stockée dans la villa, et pourra être consultée ou utilisée à tout moment.

Une idée amusante intégrée au jeu est la présence de Leonardo DaVinci, ami de la famille d’Ezio Auditore. Habile de ses mainsn le célèbre génie italien saura améliorer l’équipement d’Ezio pour débloquer par exemple la double lame rétractable, le canon portatif, le fumigène, et d’autres petites gâteries qui raviront le tueur qui sommeille en chacun de nous.

Néanmoins, sur une note plus exaspérante, Assassin’s Creed 2 est aussi un jeu pourvu d’un boss de fin misérable.
Nan franchement, j’ai joué à Batman : Arkham Asylum où le Joker était un enfant de chœur comparé à Poison Ivy. J’ai joué à Prince of Persia : Sands of Time où le combat final contre le vizir se limitait à des attaques et des parades. J’ai écrasé Natla dans Tomb Raider : Underworld où le dernier niveau se limitait à de l’escalade et l’activation de 3 leviers, exactement comme Prince of Persia sans nom (celui qui devait marquer une nouvelle trilogie mais qui a fait un flop monumental tel qu’on entendra plus jamais parler de son scénario).
J’ai roulé sur Assassin’s Creed 1 où le boss se contentait de faire des doubles de lui qu’on devait péter un par un sans la moindre fioriture.
Et j’ai... donné des coups de poings au boss de fin d’Assassin’s Creed 2 qui se lance dans le combat final avec un "je suis trop badass alors je vais te proposer un combat à mains nues où tout ce que tu as à faire, c’est bourrinner la touche d’attaque sans réfléchir".
Ceci est donc une excellente occasion pour dévoiler son master-plan pour dominer le monde dans un dialogue tellement palpitant qu’on a envie de gueuler "mais on a deviné tout ça depuis la moitié du jeu, t’es pas original mec, ferme ta grande gueule et crève, ordure!". Oui, pour un boss de fin (censé être le boss le plus dur du jeu, où tout ce que le joueur a apprit jusqu’ici est mit à l’épreuve) voilà bien une approche très novatrice : tu montre que tu sais utiliser la touche du coup de poing 60 fois d’affilé.
Je me rappelle encore des boss de fin comme celui de Beyond Good and Evil ou de Prince of Persia : The Two Thrones où le joueur faisait face à plusieurs phases de combat où il devait faire à chaque fois preuve de sa maîtrise d’un gameplay particulier, ça c’était la bonne époque... Bref!

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Une chose est claire avec les deux Assassin’s Creed, c’est que les environnements sont vraiment majestueux, vastes, bien conçus, et qu’il est grisant de s’y déplacer.

Exactement comme Assassin’s Creed 1, on peut grimper à un mur en prenant prise sur le moindre rebord, utiliser les barreaux d’une fenêtre comme une échelle. Certes, le nombre de charrettes de pétales de roses faisant office de point de chute et de cachette pour Ezio reste alarmant.

Mécaniquement parlant, pas grand chose de vraiment nouveau ici par rapport au premier jeu si ce n’est un ou deux mouvements via des éléments de décors en plus pour faciliter les déplacements et les assassinats.
On notera tout de même que comme on va souvent à Venise, il est de mise qu’Ezio sache nager (contrairement à Altaïr) et puisse utiliser des gondoles pour se déplacer par voie d’eau, et ça, c’est rafraichissant.

D’un point de vue Level-design, Assassin’s Creed est un petit bijou, même si son originalité s’efface vite tant les décors se ressemblent tout au long du jeu.

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À l’image d’Assassin’s Creed 1, nous avons encore des graphismes d’excellente qualité, des animations plaisantes, et des vues impressionnantes, avec des toits en tuile rouge à perte de vue, à tel point que je ne pensais pas cela possible.

Ubisoft tente des visuels surprenants, avec un design calé sur les mots-clé "ADN, futur, virtuel", pour nous servir une interface toujours plus surprenante que l’opus précédent, qui nous permet d’accéder à un univers basé sur la renaissance, c’est à dire quelque chose qui n’a rien de futuriste. Et le mélange marche!

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Jesper Kyd est le bonhomme à l’origine des musiques formidables d’Assassin’s Creed, mais aussi de la série Hitman. On reconnait bien sa patte, et le passage d’un univers à l’autre est une réussite.

Ces musiques, sur les toits de Florence, alors que le soleil se couche à l’horizon, je trouve ça tout simplement beau.
Du grand art. Bravo!

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De magnifiques environnements, des musiques prenantes, un scénario profond, une durée de vie dépassant beaucoup de jeux actuels, j’ai été conquis par Assassin’s Creed 2, même s’il a de nombreux défauts hérités de sa mémoire génétique avec Assassin’s Creed 1 (C-C-C-COMBO!).

On notera l’effort d’Ubisoft sur le Story Telling avec la production des courts métrages "Lineage", qui viennent enrichir le scénario, et j’aimerais pouvoir dire que les autres développeurs de jeux en font autant.

La licence Assassin’s Creed a de beaux jours devant elle tant elle est presque inépuisable.





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tutur37
12/03/2011
12:44:03
je veux dire bien joué pour ton site je vien de pssé 1/2 heure à délirer dans ton monde de sauvages goblinovores il est ou le temps ou tu dessinais des moutons huhu j’ai encores quelques cahier plein de ces délires moutonophobe


Goblinounours
12/03/2011
17:54:29
J’ai aussi passé une demie-heure à traquer ton commentaire. .gif" />

J’ai un système pour voir les commentaires postés, mais il ne me permet pas de savoir dans quelle note ils ont été postés, donc pour répondre, je dois le trouver.

Genre j’ai fais tous les sujets des réalisations 2D en me disant "il parle des dessins de moutons au lycée", ça doit être dans une note sur les dessins.

Et là je passe sur cette note par hasard en me disant "il l’a posté là?!"

Faut vraiment que j’en parle à Swarl’ un jour de ça.huhu

BREF, ça va Tutur?


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